Départ : Boréon

Difficulté : moyenne mais effort soutenu à cause du poids du sac

Durée :  2 jours

Dénivelés :
J1 –> D+ 1360   D-416
J2 –> D+700     D-1630

Distance : 8,5km  + 10 km

Pour la petite histoire : Nous voulions faire l’Argentera, et nous voulionstellement le faire que, Nath et Moi, nous nous sommes un peu convaincue que la météo serait de notre coté…. Pauline avait essayé de nous le dire, mais que voulez vous quand on est supra-motivée, on a tendance à ne pas écouter !

Nous sommes parties quand même toutes les trois en croisant très fort les doigts. Hélas, la “nebbia” a anéanti tous nos espoirs, mais ce n’est que partie remise !

Note : En cette année marquée par le COVID ne pas oublier son masque pour le refuge !

Itinéraire

Jour 1 :

Départ assez tôt pour éviter les orages de fin d’après midi, sauf qu’aujourd’hui, la fin d’après midi est arrivé plus tôt que prévu, mais on le saura plus tard :-p

Pour commencer, on remonte le vallon des Erps, toujours aussi raide ! Mais l’avantage est que ça dénivelle vite 😀
( Les sacs sont chargés mais pas plus lourd qu’avec les ski, le le vallons des Erps ski sur le dos c’est quasi obligatoire alors ça ne change pas trop :-p )

On fini par débouché à la vacherie des Erps, la pente s’adoucie et la vallée s’ouvre. ça fait du bien de sortir de la foret !

La pente s’adoucie mais ça grimpe encore (je me trompe un peu dans mes indications aux filles, j’ai tendance à faire des confusions avec le vallon parallèle (ou presque) qui monte aux cerises)

On arrive finalement dans la longue combe du Guillié, que c’est beau !!!

On la remontera jusqu’au col du Guillié, laissant la cime du Mercantour à notre gauche et le sommet du Guillié à notre droite.

 

Arrivée au col, nous avons fait 1000m de dénivelé ( la suite du dénivelé sera

fait par une succession de montées et descentes pour atteindre le refuge Rémondinio)

C’est la que le temps se gâte, pour commencer, les nuages s’amoncellent, puis ça commence à gronder dans le lointain…. pour finir par un gros orage de grêle !
On finit par se mettre à l’abris de petits rochers et on en profite pour manger un bout.

Et nous perdons les traces…. le chemin est indiqué par des traces rouges que l’on a du mal à voir avec le brouillard. Nous croisons un groupe de jeunes qui vont aussi au refuge et en mutualisant nos infos nous récupérons le sentiers et filons vers le refuge sous un second orage de grêle.

Le temps cet année est capricieux, les orages sont très localisés et ce n’est pas évidents de pouvoir savoir à quelles prévisions se fier.

Le soleil ressort pour notre arrivée au refuge. On s’installe et on fait sécher les affaires. Très bon accueil !

Après quelques étirements dehors, entre deux averses et une montée de “nebbia”, nous avons la visite des bouquetins avec leur grand mâle “Elvis” (??)

On mange bien, on s’endort tôt (du moins Nath et moi) et réveil à 7h pour décider de ce que l’on fera le lendemain…. L’ascension de l’Argentera nous semble bien compromis !

Jours 2 : On abandonne l’espoir de monter au sommet de l’Argentera, la météo est bien trop aléatoire.
Mais il ne sera pas dit que nous ne profiterons pas de cette journée pour faire un joli sommet. Notre dévolu se porte sur le Guillié en passant par le col de Maute (suivant les conseils des jeunes croisés la veille et que l’on suivra jusqu’au sommet)

Nous repartons sur les traces de la veille. Remontée vers le col du Guillié dans les rochers et dans la neige. Plus de grêle mais du brouillard qui donne l’impression que les montagnes jouent à cache-cache ! Que c’est beau !!!

 

Avant le col du Guilliè, nous tournons sur la gauche pour atteindre la crête qui nous mènera jusqu’au col de Maute.

Nous débouchons alors sur les contreforts du Guilllié, et il ne reste que 150m de monté.

Pic-nique au sommet, puis longue redescente vers le Boréon, sans doute le plus dur pour moi :-p mais les bouquetins que l’on croise me font un peu oublier ces 1600 m de dénivelés négatifs se terminant par le raid vallons des Erps.